martes, 30 de noviembre de 2010

La desconfianza de los mercados eleva el riesgo de intervención de España

Pujol: «Les ponts sont rompus entre Madrid et la Catalogne»

Le Figaro, 29/11/2010. Deux années passées dans les prisons franquistes, vingt-trois à la tête de la Catalogne et sept ans de retraite politique: à 80 ans, Jordi Pujol demeure, en Catalogne et en Espagne, l'une des voix les plus écoutées du paysage politique. Sa longue présidence l'avait érigé en faiseur de rois, les députés de son parti appuyant à Madrid les gouvernements, de gauche ou de droite, capables d'offrir compétences et financements à la Catalogne. Alors qu'aux élections régionales de dimanche Artur Mas, son successeur à la tête du parti nationaliste Convergencia i Unio (CiU), a balayé la coalition de gauche, il commente la situation pour Le Figaro.

LE FIGARO. - Le nationalisme et l'indépendantisme se renforcent en Catalogne: les relations entre la Catalogne et l'Espagne se sont-elles crispées?

Jordi PUJOL. - Sans aucun doute. Les ponts politiques et affectifs sont rompus. La demande, par le gouvernement catalan sortant, d'un nouvel «Estatut» (sorte de mini-Constitution qui régule les relations entre Barcelone et Madrid, NDLR) a mis le feu aux poudres. Il y a désormais un climat d'hostilité anticatalane à Madrid. Dans des moments de crise, pendant la transition démocratique par exemple, l'Espagne a plusieurs fois demandé l'aide de la Catalogne, et notre région la lui a toujours accordée. Mais, quand tout danger est écarté, l'Espagne tente de faire marche arrière et de récupérer ce qu'elle a cédé. Les Catalans sont déçus.

Quel avenir entre les Castillans et les Catalans?

L'Espagne sait ce qu'elle voudrait être: un État centralisé, où Basques, Catalans et Galiciens seraient totalement assimilés. La Castille veut que l'Espagne soit comme la France. Un pouvoir économique, politique et administratif très fort, très concentré. Les autres langues, les autres sensibilités et valeurs doivent disparaître. L'Espagne y est parvenue dans la plupart des régions, mais la Catalogne a résisté.

L'Espagne est pourtant l'un des États européens les plus décentralisés et, à l'intérieur du pays, la Catalogne est l'une des régions qui jouissent du plus de compétences. Que demandez-vous de plus?

La Catalogne est aussi l'une des régions les plus mal financées. Certes, les régions les plus riches doivent aider les plus pauvres. Les impôts qu'elles versent à l'État dépassent les subventions qu'elles reçoivent; c'est ce qu'on appelle la solidarité. Mais il y a des limites! Concrètement, 8,5% du PIB de la Catalogne disparaît au profit d'autres régions espagnoles. Cette situation n'est pas supportable. En Allemagne, les Länder ne font acte de solidarité qu'à hauteur de 4%. C'est ce que nous demandons.

Alors que le chômage et la crise frappent durement la Catalogne, ces sujets ont été peu abordés lors de la campagne. Les leaders politiques vous semblent-ils à la hauteur des enjeux?

Non, ils ne sont pas à la hauteur. Mais regardez également ce qui se passe au niveau national. Normalement, quand le président du gouvernement est impopulaire, ce qui est le cas de Zapatero, c'est le chef de l'opposition qui est en tête des sondages. Mais aujourd'hui, Mariano Rajoy (le leader de la droite espagnole) est encore plus mal perçu que Zapatero.

Si les nationalistes dirigent la Catalogne, le gouvernement espagnol peut-il espérer un retour au dialogue?

Mon parti a soutenu les gouvernements de Felipe Gonzalez, de José Maria Aznar et de José Luis Rodriguez Zapatero. On peut s'entendre, mais à une condition: les attaques contre la Catalogne doivent cesser. À mon avis, pour trouver un accord, il faudra revoir le financement de la Catalogne.

miércoles, 24 de noviembre de 2010

Zapatero se reunirá con 30 grandes empresarios el sábado para implicarles en la salida de la crisis

La lista de asistentes

José Manuel Entrecanales, Acciona

Florentino Pérez, ACS

Francisco Javier García, Anfac

Emilio Botín, Santander

Ángel Carlos Ron, Banco Popular

Francisco González, BBVA

Rodrigo Rato, Caja Madrid

Isidoro Álvarez, El Corte Inglés

Antonio Hernández, Ebro Foods

Borja Prado, Endesa

Baldomero Falcones, FCC

Jorge Calvet, Gamesa

Salvador Gabarró, Gas Natural

Víctor Grifols, Grifols

Rafael del Pino, Ferrovial

José María Aldecoa, Grupo Mondragon

José Ignacio Sánchez Galán, Iberdrola

Antonio Vázquez, Iberia

Pablo Isla Álvarez de Tejera, Inditex

Francisco Javier Monzón, Indra

Isidre Fainé, La Caixa

José Manuel Martínez, Mapfre

Juan Miguel Villar Mir, OHL

Antonio Brufau, Repsol YPF

Luis Fernando del Rivero, Sacyr Vallehermoso

Sebastián Escarrer, Sol Meliá

Alejandro Echevarría, Telecinco

César Alierta, Telefónica

Salvador Alemany, Abertis

Juan José Hidalgo, Globalia

Josep Oliu, Banco Sabadell

José Manuel Lara Bosch, Planeta

Petra Mateos, Hispasat

Carmen Riu Güell, Hoteles Riu

José Lladó, Técnicas Reunidas

Felipe Benjumea, Abengoa

Ángel Simón, Agbar

Han excusado su presencia a última hora:

Juan Roig, Mercadona

Santiago Bergareche, CEPSA

martes, 23 de noviembre de 2010

La desconfianza en la deuda de España marca su máximo histórico

La prima de riesgo española, termómetro de la confianza de los inversores, alcanza los 235 puntos básicos, un nuevo récord desde que el país entró en el euro.


    jueves, 18 de noviembre de 2010

    Herrera desvela su patrimonio y reta a sus rivales







    El cabeza de lista de ICV propone al resto de los candidatos que hagan público su patrimonio antes del 28-N para restañar el daño que han causado los casos de corrupción. EL PERIÓDICO (18/10)

    Puigcercós, Camacho y Rivera también revelan su patrimonio (19/10)


    martes, 16 de noviembre de 2010

    Por qué España no es ni Irlanda, ni Grecia

    gráfico: Expansión


    El Eurogrupo estudia hoy un posible rescate económico de Irlanda. El Mundo.

    Portugal dice que no pedirá ayuda económica a Europa pero admite la situación de riesgo. La Vanguardia.

    lunes, 15 de noviembre de 2010

    Puigcercós asegura que mientras Catalunya sufre déficit "en Andalucía no paga impuestos ni Dios"


    Puigcercós responde en 'Tengo una pregunta para usted'

    El PP firma el 'Compromiso de Barcelona'


    EuropaPress

    El PP se compromete a desarrollar el autogobierno de las nacionalidades históricas en su tinell alternativo

    En un espacio simbólico como es el Saló del Tinell, donde en 2003 se firmó el primer pacto tripartit, y como contraposición a ese "pacto de la exclusión"; el PP catalán firmó este domingo su propio pacto del tinell -que han llamado Compromiso de Barcelona- por el que se comprometen, entre otras cosas, a desarrollar el autogobierno en las nacionalidades históricas, esto es, Catalunya, País Vasco y Galicia. De esta manera, los populares catalanes quisieron decretar el fin del aislamiento del PPC en Catalunya, recordando el pacto "excluyente" que en su momento hicieron PSC, ERC y ICV hace 7 años. Para ello, la candidata popular se hizo acompañar en una jornada que calificó de "histórica" por los líderes del PP en Galicia y País Vasco, el presidente de la Xunta, Alberto Núñez Feijóo, y el líder del PP vasco, Antonio Basagoiti. La Vanguardia.

    jueves, 11 de noviembre de 2010

    Cataluña, ante las urnas

    Las elecciones catalanas del 28-N, cuya campaña se inicia a las doce de la noche de hoy, tienen un pronóstico claro. Convergència i Unió es la gran favorita y los socialistas, los perdedores. EDITORIAL de ELPAIS

    miércoles, 10 de noviembre de 2010

    El PP catalán propone que los inmigrantes se comprometan a volver a su país si no trabajan

    Alicia Sánchez-Camacho, con el contratod e integración. | ACN

    Decálogo de exigencias del programa electoral del PP en Cataluña. El País.

    Programa electoral (web del PP.).




    El PP promete una paga anual de 240 euros a los jubilados catalanes. ELPAIS.

    domingo, 7 de noviembre de 2010

    La dimension économique de l’espagnol

    L’Institut Cervantes de Lyon, les universités Lyon 2, Lyon 3 et l’INSA de Lyon, organisent la 2e édition des Journées d’étude « La dimension économique de l’espagnol », les 8 et 9 novembre 2010 à l’Université Jean Moulin Lyon 3. L’objectif des Journées est de mettre en évidence le rôle stratégique de l’espagnol en tant que ressource économique. L’industrie de la langue apporte 15% de la valeur du PIB espagnol et la langue et la culture représentent un atout pour l’internationalisation des entreprises espagnoles. Ces Journées réuniront autour de ce sujet, acteurs, institutions et spécialistes universitaires d’Espagne, de France et d’Amérique latine.

    Contact : Matilde Alonso matilde.alonso@univ-lyon2.fr, Elies Furio Blasco elies.furio-blasco@univ-lyon3.fr, Enrique Sanchez Albarracín enrique.sanchez-albarracin@insa-lyon.fr. Programme : HTTP://cle.ens-lyon.fr/88703649/0/fiche___pagelibre/&RH=CDL_ESP080000&RF=CDL_ESP880000

    jueves, 4 de noviembre de 2010

    El Papa llega a la España menos católica de la historia

    La 2 de TVE rescata la primera película sonora en castellano


    Una cinta encontrada en la Biblioteca del Congreso de Estados Unidos prueba que Concha Piquer protagonizó la primera película sonora en español en 1923, cuatro años antes de que Alan Crosland rodara "El cantante de jazz", considerada por los historiadores como la primera obra cinematográfica hablada. El País.

    miércoles, 3 de noviembre de 2010

    "une Nation d’illettrés"

     “Les connaissances des jeunes entrant en quatrième en 2023 ont fait l'objet d'une évaluation nationale portant sur 7 039 établissem...