Chic
Aujourd'hui, à Madrid, voir.
Rencontre avec le décorateur Tomás Alía, star des nuits madrilènes ; tendances : l'architecture débridée de la capitale espagnole ; "que faire avec..." des anchois ? La réponse d'Hélène Darroze ; coulisses : le grand cuisinier Paco Roncero.
« Rencontre » : Tomás Alia
Chic a rencontré une des stars des nuits madrilènes. Tomas Alia, né à Tolède, est l’un des décorateurs les plus connus d’Espagne. Il a conçu plus de quinze projets de bars et de cafés, ces cinq dernières années dans la Capitale. Très attentif à l’espace et à la lumière sur lesquels il opère comme un metteur en scène, Tomas Alia se définit comme un architecte d’intérieur plutôt que comme un décorateur. Ce qui compte avant tout pour lui, c’est la personnalité de ceux qui doivent habiter les lieux qu’il invente. Et pour les satisfaire, il n’hésite pas à mélanger les genres, brassant l’ethnoculturel et le contemporain.
« Tendances » : architecture à Madrid
Pour parler d’architecture, Madrid est une ville rêvée. Entravée sous Franco, elle s’épanouit désormais partout dans la Capitale. Les stars mondiales de l’architecture s’y sont donné rendez-vous et rivalisent d’imagination pour transformer l’image de la ville. L’Espagne veut retrouver un rang de leader en Europe et Madrid est sa plus belle vitrine. En cinq ans, la ville a accueilli plusieurs dizaines de nouvelles réalisations architecturales. Tour d’horizon dans Chic.
« Que faire avec » : les anchois ?
Dès le Moyen-Âge, les tables du Pays Basque connaissaient bien l’anchois. Consommé frais, il faisait les délices des gastronomes ; salé, il entrait dans des préparations culinaires raffinées. Au XVIIe siècle, les anchois aromatisés à l’huile d’olive du Golfe de Gascogne étaient vendus par les épiciers de luxe de la Capitale pour être mangés tels quels. Aujourd’hui dans Chic, c’est au tour de la chef Hélène Darroze de nous faire saliver avec une entrée à sa façon : des cœurs de sucrine, nappés de chantilly au caillé de brebis et anchois de Cantabrique.
« Coulisses » : Paco Roncero
Quand le prince Felipe d’Espagne s’est marié en 2004, Paco Roncero était l’un des trois cuisiniers des invités royaux. Il est connu dans tout le pays pour la qualité de ses mets, ainsi que pour ses expérimentations quasi scientifiques. Dans ses cuisines laboratoires, le chef travaille comme un chercheur, surtout sur l’huile d’olive. Liquide, solide, et même gazeuse, il l’aime sous toutes ses formes, en pâte, en glace ou en sucette. Rencontre dans Chic avec un inventeur à ses fourneaux.
Présenté par Eglantine Eméyé
ARTE F
