El juez Baltasar Garzón asegura que la dictadura arrebató la idendidad a miles de niños después de que éstos les fueran robados a sus padres para su a
Los "niños perdidos" del franquismo
El juez Baltasar Garzón asegura que la dictadura arrebató la idendidad a miles de niños después de que éstos les fueran robados a sus padres.
AGENCIAS, La Sexta TV.
El juez de la Audiencia Nacional, Baltasar Garzón, asegura que la dictadura franquista "pudo haber propiciado la pérdida de identidad de miles de niños en la década de los años 40", arrebatándoselos a sus padres para educarles en la afección al régimen.
En el auto en el que se inhibe de la investigación sobre los desaparecidos en la Guerra Civil y el Franquismo, el magistrado mantiene que una de las razones para sostener que los delitos no han prescrito es precisamente la existencia de víctimas "que puedan estar vivas". Consultar auto íntegro, aquí.
Entre ellas se refiere a personas que durante su infancia o adolescencia "fueron sustraídas legal o ilegalmente y los de aquellos menores que fueron'recuperados contra la voluntad, o sin ella, de sus progenitores en el extranjero, entre 1939 y 1949, a través de todo un entramado de acciones y organismos, principalmente el Servicio Exterior de Falange".
El franquismo, añade, "acometió una segregación infantil que alcanzaría unos límites preocupantes y que, bajo todo un entramado de normas legales, pudo haber propiciado la pérdida de identidad de miles de niños en la década de los años 40, situación que en gran medida podía haberse prolongado hasta hoy".
Más adelante Garzón insiste en este punto al asegurar que "tanto por los miles de desaparecidos fallecidos, como por los que aún puedan estar vivos (niños del franquismo), no permite plantearse seriamente, como hace el Ministerio Fiscal, la prescripción de los hechos típicos que continúan vigentes en este mismo momento".
De hecho el juez apunta que "se está en la fase inicial de esa investigación" y ésta "debe ir dirigida, precisamente, a demostrar esa actualidad y permanencia" de los delitos perpetrados entonces.
Para el presidente de la Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH), Emilio Silva, este auto abre la puerta a la investigación sobre los "niños apropiados" durante la Guerra Civil y la posguerra.
Según Silva, es cierto que miles de niños fueron separados de sus madres mientras estaban en cárceles franquistas y, como en Argentina, se les robó su identidad, por lo que la ARMH recibiría con satisfacción que se abriera esa vía de investigación.
Le juge Garzon se dessaisit de l'enquête sur les disparus du franquisme
Le juge espagnol Baltasar Garzon a renoncé à instruire lui-même son enquête sur les disparus du franquisme : il s'est dessaisi, mardi 18 novembre, au profit des tribunaux locaux compétents, conformément à l'avis du parquet, a-t-on appris de sources judiciaires.
Le juge Garzon avait suscité une vive controverse politico-judiciaire en ouvrant le 16 octobre la première instruction jamais menée en Espagne sur les républicains espagnols "disparus" pendant la guerre civile (1936-1939) et les premières années de la dictature (1939-1975), victimes des exécutions sommaires des franquistes et "oubliés" dans des fosses communes. En se fondant juridiquement sur le "contexte de crimes contre l'humanité" des franquistes, le juge avait bravé une loi d'amnistie votée en 1977 au nom de la réconciliation nationale, deux ans après la mort de Franco. Le parquet avait fait appel de cette décision, jugeant que les crimes politiques visés sont couverts par l'amnistie et que la notion de crimes contre l'humanité n'était pas encore fixée par le droit international à l'époque des faits. Le parquet estimait par ailleurs que les "enlèvement illégaux" visés par le juge Garzon dans son instruction n'étaient pas du ressort de l'Audience nationale, le tribunal madrilène dont dépend le juge, mais des tribunaux des provinces où avaient disparu les victimes. Le temps de se prononcer sur le fond, l'Audience nationale avait bloqué l'enquête, le 7 novembre.
"EXCEPTION MONDIALE"
Dans un procès-verbal mardi, le juge Garzon explique que le dictateur Franco et quarante-quatre autres dirigeants de son régime étant morts, l'action pénale engagée contre eux s'est éteinte, et que l'Audience nationale, chargée de juger pour toute l'Espagne les affaires de crimes contre l'humanité, perd sa compétence. "Par cette décision, explique le quotidien El Pais sur son site Internet, le juge évite qu'on le déclare incompétent pour mener cette instruction, ce qui aurait été une première pour un magistrat. Garzon anticipe ainsi la décision que l'Audience nationale devait prendre lors d'une prochaine réunion."
Le juge avait ordonné l'ouverture d'une vingtaine de fosses communes, mais cette décision avait été suspendue par l'Audience nationale à la demande du ministère public. Selon El Pais, le fait que l'instruction passe aux tribunaux des provinces ne garantit pas que les exhumations pourront être réalisées.
Amnesty International avait exhorté mercredi dernier l'Espagne à enquêter "enfin" sur les "quelque 114 000" disparus du franquisme. Le pays "fait presque figure d'exception mondiale", avait critiqué Esteban Beltran, directeur de la branche espagnole de l'organisation de défense des droits de l'homme.