La presse va mal en France parce que les patrons du CAC 40 ont mis la
main dessus : telle est l’idée centrale de ce livre. À la Libération, on
ne parlait que de mettre les journaux à l’abri des puissances d’argent,
de protéger leur indépendance. Mais au fil des années, cette louable
ambition s’est effilochée. Aujourd’hui, les Arnault, les Dassault les
Pigasse, les Lagardère, les Pinault, les Bolloré et autres seigneurs
contrôlent la presse nationale via leurs holdings aussi opaques que
rémunératrices. Jean Stern, homme de presse s’il en est, montre comment
les “journalistes-managers” – July, Colombani – ont conduit Libération et Le Monde
à leur perte avant d’en être éjectés sans égard. Comment les journaux
qui perdent de l’argent permettent aux patrons de payer moins d’impôts ?
Comment les divers “conseils de surveillance”, “chartes d’indépendance”
et autres gadgets n’empêchent nullement les patrons de pressurer les
rédactions en exigeant des économies ?
Jean Stern
Jean Stern est journaliste. Ancien de Libération et de La Tribune, il a également travaillé pour 7 à Paris et Le Nouvel Économiste. Il a participé à la fondation de Gai Pied en 1978 et est l’éditeur de la revue De l’autre côté. Il est aujourd’hui directeur pédagogique de l’EMI, Scop de formation à l’université Paris X.
Jean Stern est journaliste. Ancien de Libération et de La Tribune, il a également travaillé pour 7 à Paris et Le Nouvel Économiste. Il a participé à la fondation de Gai Pied en 1978 et est l’éditeur de la revue De l’autre côté. Il est aujourd’hui directeur pédagogique de l’EMI, Scop de formation à l’université Paris X.